Hauts-de-France

de Jérémie Gallois

8,00

Derrière les murs de la prison de Longuenesse, un haut-fonctionnaire aux prises avec sa conscience.

Jérémie Gallois,
Collection Fragiles pouvoirs

Hauts-de-France

de Jérémie Gallois

8,00

Derrière les murs de la prison de Longuenesse, un haut-fonctionnaire aux prises avec sa conscience.

Jérémie Gallois,
Collection Fragiles pouvoirs

Qu’est-ce qu’un serviteur de l’État voué au service public, dès lors qu’il est enserré dans les murs d’une prison ? Il s’interroge sur le bienfait de sa profession, sur son rapport à ses subordonnés, tandis que tapis dans l’ombre, son destin le guette.
ISBN : 978-2-490828-07-4
48 pages

C’est dans une langue chirurgicale ou, plus précisément, une langue qui tente de recomposer la boucherie administrative aseptisée en l’enrobant d’une beauté de néon pâle mais certaine, que Jérémie Gallois, cadre supérieur à la Société Nationale des Chemins de Fer, est entré en écriture, pour la collection Fragiles pouvoirs de la Maison Malo Quirvane.
Une réussite émouvante et cynique, un texte profond sur cette fine languette de désespoir commun aux deux sortes de personnes que l’on croise en prison : les employés et les détenus.

Extraits

« Beau prélude à cette ville détruite. Je passe à pied devant la cathédrale fantomatique et l’abbaye muséale, ornant le centre-ville d’un style dix-neuvième siècle recomposé par les Trente Glorieuses. La grande place et sa mairie, le welsh bien gras et le picon tout juste sucré laissés derrière, je me décide à prendre un taxi. L’avenue Léon-Blum rappelant le bastion nordiste de la SFIO m’amène sans transition en dehors de l’histoire ».

« Nous passons vingt-huit portes fermées et peintes en vert pâle, et une petite salle de repos, ou de loisirs peut-être, nous accueille au fond du couloir.
Assis dans des fauteuils confortables disposés face à un écran plat de bonne dimension, suffisant pour regarder des matchs, nous avons la chance de visionner une vidéo de présentation de la prison, disponible en allemand et en anglais. Je me dis que la privation de liberté n’a pas de frontière ».

 

 

Poids: 84 g

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