Des hivers viennois de son enfance, Franz Schubert garde les bocks de bière de son père, les sermons menaçants à l’église et l’image de cette femme vêtue de noir dans un cimetière : Constanze Mozart.
À son tour de boire des bières, en jouant du piano, dans les tavernes de la ville. De voir passer au détour d’une rue, quelquefois, l’impressionnante silhouette de Beethoven. Et d’entendre résonner, dans sa tête, les mesures du lacrimosa du requiem de Mozart. On sait que le maître n’a pas pu l’écrire avant de mourir. Mais qui est ce musicien médiocre, Sussmayr, dont on murmure qu’il a parachevé le chef d’œuvre ?