La négociante en lettres ne réfléchit pas : il fait trop froid.
Le site internet de l’urssaf ne fonctionne pas depuis plusieurs semaines et les agents qui répondent au téléphone ne savent quoi dire. Nos lettres pressantes restent sans réponse. Alternance de calme et d’inquiétude.
Les bonnes feuilles viennent d’être cueillies, toutes fraîches, à l’imprimerie, dans une zone industrielle d’une petite ville de la Vendée. Menu ouvrier au seul resto ouvert : très bon.
Les livres sont prêts. Nouveau stade, nouvelle angoisse, nouvelles joies.
Une nouvelle collection est née pour cette deuxième année d’existence : la collection Espace paracompact, qui propose aux auteurs d’écrire un texte qui donne la part belle à cette notion de topologie algébrique. Eh oui…
Parce que nos collections irriguent nos pensées et nous sauvent d’un monde où la politique a fait naufrage.
L’année dernière, nos livres étaient sortis la semaine qui suivait le Salon du livre de Paris. Cette année, nous sommes invités sur le stand de la Région Île-de-France du Salon.
C’est l’an II de la Maison Malo Quirvane. Mais Malo Quirvane, lui, se repose, très loin, à l’asile d’Apsyaï. On lui montre les livres ; il sourit. Il a droit au rhum, c’est l’essentiel.