François Béguin initie à Malo Quirvane dans une gazette…

« Je ne vois guère de raisons de se priver de ces échappées belles littéraires de trente minutes vers les espaces topologiques paracompacts… Ou vers les derniers mouvements du requiem de Mozart, les sous-préfectures de province, et les chaires des églises. » Ainsi parle le mathématicien François Béguin dans la chronique qu’il a publié dans le numéro 169 de la Gazette des mathématiciens. C’est un article qui aurait pu nous échapper, mais un lanceur d’alerte nous a informés de cette petite lumière fractale dans la topologie médiatique souvent obscure et secrète de Malo Quirvane.

L’article de François Béguin nous plaisir pour deux raisons : il fait bon découvrir que les mathématiciens nous ont découverts, nous qui les aimons tant, avec cette crainte loufoque que créée la scolarité dans les cœurs de ceux qui ont abandonné l’ascension du mont matheux bien avant la terminale. Et il est doux de lire qu’un homme – et donc, potentiellement, plusieurs ! – a compris l’esprit de la Maison de négoce littéraire Malo Quirvane. Un esprit eclectique, dilectif et, surtout, des textes qui laissent à désirer. Car le désir est la source de toute inspiration !

La gazette des mathématiciens se trouve par là : https://smf.emath.fr/publications/la-gazette-des-mathematiciens-169-juillet-2021

Nous avons créé la collection Espaces paracompacts pour créer un pont entre la littérature et la topologie algébrique, entre la fiction et la mathématique. Les deux premiers titres sont sortis en 2020. Vers les abysses de Thomas Boudie, explore une relation père et fils brouillée par les rapports entre la mathématique « pure » (le père chercheur et les espaces paracompacts) et les mathématiques appliquées (le fils ingénieur et la fusée Ariane). Porno de X, interroge un monde qui aurait condamné la recherche inutile au profit de sciences profitables, et comme par hasard, ce monde est aussi un espace où beaucoup de pensées sont interdites, car méchantes, ou incorrectes. Dès lors, le seul lieu où l’on peut penser sans but et dire des choses mal vues, c’est… Le bordel.

Deux autres titres sont en cours d’écriture et nous apparaîtront sans doute au grand jour en 2022.

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