Se promenant au musée du Louvre, Viktor Lazlo s’est arrêtée devant les personnages du tableau de Valentin de Boulogne, Le concert au Bas-relief. La table du festin, les instruments de musique, les étoffes de vêtements… Déjà, en sortant du musée, le tout petit roman du tableau prenait forme romanesque dans son esprit. Il ne restait plus qu’à écrire cette histoire. L’histoire d’un fille et de garçons, enfance grouillante ; de la jeune femme et des hommes, glacial monde d’adultes. Le métier qui délivre l’homme du peuple, l’oisiveté qui enchaîne des générations. La cruauté du peuple collectif envers la frêle noblesse individuelle, les arrière-cuisines où tout se joue sans fard, les salons où chacun cache son jeu. La rue, la pluie d’automne sur les calèches à chevaux et les hôtels du Paris du XVII e siècle.