Nanoïa raconte une liturgie transhumaniste, dans une ville futuriste. La dictature du futur y est décrite d’une langue somptueuse et se déploie dans un cadre inspiré d’un tableau du XVII ème siècle.
de Benoît Richter
Thème :
Une fable épique sur le transhumanisme et la technocratie, portée par la langue très maîtrisée de Benoît Richter, poète, auteur de théâtre et librettiste d’opéras.
Résumé :
Une horde de femmes peuple une ville invivable dominée par Djourhin. Le corps humain, à la fois augmenté, amputé, déclinable et désindividualisé, survit à l’âme qui a rendu l’âme depuis fort longtemps sans doute.
Pour décrire cette Atlantide sans espérance, Benoît Richter s’est inspiré d’un tableau anonyme exposé au Musée du Louvre, « Attaque à main armée dans un sous-bois ». Ce hiatus entre le tableau baroque et la société futuriste inscrit cette fable technocratique dans une vieille tradition, en la renouvelant.