La collection XVII ème se construit quand la Maison Malo Quirvane demande à des écrivains de se rendre au musée du Louvre, d’y choisir une œuvre peinte au XVIIème siècle et d’écrire une nouvelle autour de ce tableau.
Titres :
et sic in infinitum, d’Emmanuel Adely
La sainte face, de Christophe Luc Smokenmögler
L’œil d’Artemisia, d’Emmanuelle Favier
Nanoïa, de Benoît Richter
Solange Blain, de Gérald Aubert
Sur sa page Facebook, l’écrivain Alexis Jenni a composé un joli texte sur les deux premiers titres de la collection XVIIème :
« La microédition est une niche, où subsiste la qualité littéraire, les beaux objets et le plaisir de lecture. J’ai trouvé ça dans deux livres de Malo Quirvane, La Sainte Face de Smokenmögler et es sic in infinitum d’Adely : le principe de la collection est d’écrire un texte court, une nouvelle quoi, sur un tableau du XVIIème que l’on trouverait au Louvre. Peinture, XVIIème, nouvelle : tout me convient, je goûte. Ils sont admirables : intense bataille poétique pour celui-ci, gigolo christique pour celui là, c’est intense, tenu, vibrant. Et on arrive au bout, le trajet de métro est fini, on referme le beau livre de papier épais. Un livre contenant une seule nouvelle est une expérience de densité littéraire. Ce que l’on cherche toujours et que l’on ne trouve que rarement, ce pourquoi on fouine dans les étalages, attendant que ça arrive. Quoi? La foudre entre les pages ».
Alexis Jenni